Le Mali tient peut-être son futur crack mondial. À seulement 18 ans, Ibrahim Diarra, surnommé “Kaka malien”, vient de franchir un cap majeur dans sa jeune carrière en signant un contrat avec le FC Barcelone jusqu’en 2028. Révélation de la Coupe du monde U17 2023, le prodige malien attise les espoirs de tout un pays.
Un talent précoce qui séduit l’Europe
Pur produit de l’Africa Foot Academy, Diarra a explosé aux yeux du monde en Indonésie, où il a guidé le Mali vers une troisième place historique. Auteur de cinq buts et quatre passes décisives, il a décroché le Soulier d’Argent, confirmant son statut de joueur à suivre de très près.
Son profil rappelle celui de Kaka, d’où son surnom : un gaucher élégant, rapide, doté d’une vision du jeu exceptionnelle et d’une capacité à faire des différences. Il peut évoluer en tant qu’ailier ou meneur de jeu, et son impact physique impressionne malgré son jeune âge.
Ces qualités n’ont pas échappé aux recruteurs européens. Plusieurs clubs étaient sur le dossier, mais c’est bien le FC Barcelone qui a raflé la mise en déboursant 2,5 millions d’euros pour s’attacher ses services. Dans un premier temps, il évoluera avec le Barça Atlètic, l’équipe réserve des Blaugranas, avec pour objectif d’intégrer l’équipe première à moyen terme.
Le symbole d’un Mali ambitieux
Plus qu’un simple talent brut, Ibrahim Diarra incarne l’avenir du football malien. À seulement 15 ans, il est devenu le plus jeune international de l’histoire des Aigles, effaçant un record détenu depuis 1963 par Salif Keïta, convoqué pour la première fois en sélection à 16 ans. Véritable symbole d’une génération dorée, il incarne l’espoir d’un Mali ambitieux, prêt à écrire une nouvelle page de son histoire sur la scène internationale.
Le Mali, encore meurtri par son élimination en quart de finale de la CAN 2023 face à la Côte d’Ivoire, rêve de revanche sur la scène continentale et surtout contre son bourreau. Avec des joueurs talentueux émergents et une structuration de plus en plus solide, les Aigles peuvent viser haut. Diarra pourrait bien être l’élément clé de cette ambition, à l’image de ce qu’un certain Seydou Keita avait représenté pour le pays dans les années 2000.
Vers un destin à la Ansu Fati ?
Avec son arrivée à Barcelone, Diarra s’inscrit dans une trajectoire qui rappelle celle d’autres jeunes stars africaines passées par la Masia. Ansu Fati, Ilaix Moriba ou encore Seydou Keita ont marqué le Barça à leur manière, et le “Kaka malien” espère suivre leurs traces.
Diarra a tout pour briller : le talent, la maturité et une détermination sans faille. Son adaptation à l’Europe et aux exigences du football espagnol sera déterminante, mais une chose est sûre : le Mali et l’Afrique entière suivront chacun de ses pas avec attention.